Monseigneur Grente et l'écriture personnelle : histoire d’une relation passionnelle entre l’évêque du Mans et l’acte d’écrire sur sa vie
Créateur
Contributeur
Tison, Stéphane
Vilmain, Vincent
Éditeur
Mémoire de master recherche 2e année : Histoire, civilisations, patrimoine : Le Mans
Date
2019
Format
2 vol. (228, 70 p.)
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Résumé
Quelle est la relation entretenue par Mgr Georges Grente, évêque du Mans entre 1918 et 1959, avec les écritures personnelles, c’est-à-dire les Mémoires, autobiographies ou journaux personnels ? Tout l’enjeu de cette étude est d’étudier ses propres écrits personnels, d’analyser leurs contenus et les objectifs qu’il entendait remplir grâce à leur rédaction, tout en déterminant le regard qu’il portait sur ces écrits auxquels il s’est confronté de ses plus jeunes années au crépuscule de sa vie. Le corpus de documents que nous utilisons est ainsi constitué d’un projet de Mémoires inachevé, d’un règlement de séminaire, de deux carnets qui font office de recueils de citations – qui datent tous des années 1890, 1900 et 1910 – ainsi que, pièce maîtresse de notre corpus, de son journal personnel rédigé entre 1921 et 1959. Les journaux d’ecclésiastiques, même s’ils existent dans des proportions encore floues, sont encore peu connus aujourd’hui et nous comptons ainsi mettre en évidence tout l’intérêt que les chercheurs ont à étudier ces documents. Le journal personnel de Mgr Grente, qui n’est d’ailleurs pas une pièce unique dans le diocèse manceau, est ainsi étudié au prisme d’une étude rythmique et, en analysant le regard que Mgr Grente portait sur son journal et ceux des autres, l’occasion nous est donnée d’analyser plus en détail son rapport avec l’écriture des diaristes. Grâce au corpus de documents sélectionnés, nous pouvons également étudier plusieurs aspects de la vie du cardinal peu connus à ce jour : son expérience en tant que séminariste au Grand séminaire de Coutances entre 1892 et 1895 ; la période durant laquelle il exerce en tant que professeur dans les années 1890, 1900 et 1910 ; puis, dans une étude de cas, son voyage en Europe de l’Est en mai 1938, où l’occasion lui est donnée de visiter une autre culture que la sienne, de commenter l’actualité des événements politiques et diplomatiques, tout en se rendant au Congrès eucharistique international de Budapest.
Citation
Hamelin, Alexis, “Monseigneur Grente et l'écriture personnelle : histoire d’une relation passionnelle entre l’évêque du Mans et l’acte d’écrire sur sa vie,” MemHOuest, consulté le 20 mai 2025, https://memhouest.nakalona.fr/items/show/32453.